Le pont routier ancien de Corbeil-Essonnes, créé au Moyen-âge a été reconstruit au XXème siècle. Il prend appui à proximité immédiate de la rive en ne laissant passer qu’un quai ou une voie entre le fleuve et la culée.
En rive droite, le chemin de halage a été noyé par la réalisation du barrage d’Evry. Le pont entretient avec son environnement une logique de composition urbaine ; les franchissements routiers de conception récente (pont de la Francilienne et pont d’Evry) provoquent une séparation entre l’environnement naturel ou urbain et l’ouvrage.
Ces ouvrages créent des ruptures dans la continuité des espaces qui sont organisés selon des tracés de voies d’approche et d’accès, difficiles à aménager et à insérer dans le paysage. Les écluses d’Evry et du Coudray-Montceaux qui façonnent profondément les lieux par leurs bassins, quais, barrages et déversoirs.
Les berges de Seine ont connu de nombreux aménagements soit pour combattre l’érosion et des inondations, soit dans le cadre d’un aménagement particulier (port, pont, écluse). Au total, les secteurs ainsi artificialisés représentent environ la moitié du linéaire en rive gauche et environ 20 % en rive droite.